A la veille des opérations promotionnelles du mois de novembre et des fêtes de Noël, la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) présente les résultats de son baromètre sur les ventes internet au 3ème trimestre réalisés sur près de 200 000 sites marchands leaders.
 

Des chiffres qui en disent long sur cette amplitude de consommation:

 
Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires global du e-commerce a bondi de 15,4% par rapport à la même période en 2017.  Sur Internet, les ventes ont atteint 22,3 milliards d'euros sur ces trois mois, contre 19,3 milliards il y a un an. Quand au volume de transactions, il a explosé en dépassant les 370 millions, ce qui représente une hausse de 24,5% sur un an. Cette tendance est la conséquence d’une hausse plus importante du nombre d’acheteurs et  que du nombre de sites marchands qui compensent la baisse du panier moyen. 
 

Un panier moyen en baisse, mais une fréquence des achats qui augmente

 
Si le panier moyen d'une transaction a globalement baissé ( -7.3% sur un an ), les sites marchands sont plus nombreux, tout comme les acheteurs et la fréquence d'achat augmente. Par conséquent la FEVAD enregistre une augmentation de 20% de la fréquence d’achat.  Aujourd’hui l’acheteur effectue, en moyenne, 11,8 transactions sur Internet soit un achat tous les huit jours pour un montant total de 707 euros.  Le nombre de sites marchands est lui aussi en hausse, comptabilisant actuellement 194 000 sites e-commerces au total soit une augmentation de +14% /an. Par conséquent, La Fevad estime que Noël, le Black Friday et le Cyber Monday généreront 19 milliards d'euros de chiffre d'affaires, ce qui représente pour ces seuls événements 1/5e des ventes annuelles et une progression de près de 14% par rapport à 2017 !
 

Enfin les supports marketplaces et ventes sur mobile sont toujours en forte hausse.

 
Les ventes sur smartphones et tablettes poursuivent leur développement avec une croissance de 20% et ces ventes représentent désormais 31% du volume d’affaires global internet des sites qui hébergent ces places de marché, soit deux fois plus qu’il y a 5 ans.