Se passer des marketplaces, c’est possible !

Sylvain Legoux, président et fondateur d’OOGarden, n’a pas cédé aux appels des places de marchés et préfère conserver la main mise sur les données de son entreprise de vente à distance de produits d’habitat extérieur.


Refuser pour protéger ses données


La société OOGarden totalise aujourd’hui 6000 références dont 30 % en marque propre pour un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros en 2017 et une centaine d’employés. Ces chiffres ont bien sûr poussé des marketplace comme Amazon à proposer leurs services à l’entreprise qui résiste à accorder sa confiance. Sylvain Legoux ne souhaite pas rendre son entreprise dépendante du bon vouloir d’une place de marché et ne souhaite pas non plus exposer les données de son affaire. Le dirigeant craint de voir les data collectées, analysées et utilisées contre lui. La protection de ses données reste primordiale pour OOGarden.


Les alternatives aux places de marché


Si les marketplace représentent une solution de visibilité facile et efficace, Sylvain Legoux affute d’autres atouts. OOGarden investit aujourd’hui 8 % de son chiffre d’affaires annuel dans diverses formes de publicités et fait état d’une croissance moyenne de 30 % par an. Si Sylvain Legoux concède qu’elle pourrait être plus importante grâce aux marketplace, il est convaincu qu’à long terme sa stratégie sera tout autant efficace.  Se passer des marketplace lui permet d’assoir OOGarden en tant que marque reconnue et digne de confiance, de développer à son rythme sa présence sur les marchés des autres pays et de conserver l’entière confidentialité des données qui lui sont propres. 

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