BREXIT : un divorce avec l’Union Européenne qui s’annonce rude

C’est en juin 2016 que les britanniques ont décidé de quitter l’union européenne. Cependant,  les modalités de leur départ, prévu ce 12 avril (initialement prévu le 29 mars), ne semblent pas faire l’unanimité. En effet, l’idée d’un consensus entre les députés britanniques semble de plus en plus utopique. 
 

Des négociations houleuses 

 
Près de 3 ans après les négociations, et un premier report, les britanniques sont toujours dans l’impasse. En effet, si le premier accord négocié par Theresa May avec Bruxelles avait obtenu une majorité de voix positives, ce n’est pas le cas du dernier en date (242 voix pour, 391 contre). Selon les europhobes cet accord n’est pas assez radical lorsqu’il est considéré comme désavantageux par les pro-européens.  Alors qu’un premier report de sortie a été négocié au 12 avril, Theresa May demande un nouveau report au 30 juin, cette fois afin qu’un accord puisse être trouvé. En effet, sans consensus entre les députés britanniques le départ du Royaume-Unis risque de faire des vagues. Ceux-ci ont alors voté pour qu’un nouvel accord soit négocié entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni. 
 

Vent de panique chez les commerçants

 
En vu de ce risque de « no-deal » entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, l’inquiétude va grandissante pour les européens entretenant un business avec le Royaume-Unis. En effet, Le Royaume-Uni étant l’un des trois piliers de l’Union Européenne, quelle sera la conséquence d’un hard Brexit sur l’économie ? 
 
Cette inquiétude est d’autant plus présente chez les e-commerçants puisque d’après les données de Fintech Futures, 11% des produits achetés en ligne proviennent de L’UE. Sans oublier que c’est au Royaume-Uni que la croissance du chiffre d’affaire liée au e-commerce est la plus importante avec 166 milliards d’€ contre seulement 81,7 milliards en France. Face à ce risque, l’organisation  « E-commerce Europe » appelle les deux parties à mettre fin à cette situation de toute urgence afin de maintenir la fluidité des échanges. 
 

D’importantes conséquences sur le e-commerce

 
En cas de no-deal l’impact à prévoir sur les échanges est catastrophique. En effet, le rétablissement des barrières douanières impliquerait de lourdes formalités administratives ainsi qu’un cout du transport plus important, sans oublier une augmentation certaine des taxes. Finalement, le prix des produits sera largement impacté par ces changements rendant le marché britannique beaucoup moins attractif. En effet, selon une étude de l’OMC, la simple remise en place des droits de douane entrainera un cout supplémentaire qui devrait atteindre 7,2 milliards d’euros. 
 
 
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